7 arbres symboliques dans la Bible. (Ésaïe 41:18-20)

Accueil    ABéCéDaire  →  Arbres  →  Symbolisme 








🌳 LES ARBRES BIBLIQUES



Les 7 arbres selon Ésaïe 41:18-20


YHWH Elohim a donné à Israël la liste des 7 arbres à planter :
  1. Le cèdre
  2. L'acacia
  3. Le myrte
  4. L'olivier
  5. Le cyprès
  6. L'orme
  7. Le buis

 📖 Ésaïe 41:18-20 
"[...] Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, et des sources au milieu des vallées; Je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d'eau; Je mettrai dans le désert le cèdre, l'acacia, Le myrte et l'olivier; Je mettrai dans les lieux stériles Le cyprès, l'orme et le buis, tous ensemble; Afin qu'ils voient, qu'ils sachent, qu'ils observent et considèrent que la main de l'Éternel a fait ces choses, que le Saint d'Israël en est l'auteur."
...

Parler des arbres revient à parler des hommes. Ici, les arbres dont nous parlerons et dont nous verrons les propriétés sont ceux cités en Ésaie 41:18-20.



Propriétés des arbres :


Cèdre





Cedre
Le cèdre pousse droit et est impossible à faire dévier : des colonnes solides plantées dans la maison de Dieu. Plusieurs arbres forment ensemble une oasis dans un désert et donc signalent la présence d’eau.

On admet généralement que le èrèz est le cèdre, famille des Pinacées, tribu des Abiétinées, genre cedrus, dont on connaît deux espèces, le c. Deodora Roxb., ou déodar, qui est de l'Himalaya, et le c. Libani Barr., qui se rencontre sur le Liban, le Taurus, l'Oural, en Chypre et dans l'Atlas et est aujourd'hui planté un peu partout en Europe.

Il est possible que sous le nom de èrèz on puisse comprendre, outre le cèdre du Liban lui-même, le juniperus Oxycedrus L. (cade, cèdre piquant) et des pins de diverses espèces, tels qu'en désignent en égyptien et en arabe des termes analogues à èrèz

La flèche du cèdre est généralement inclinée vers le Nord (Le nord symbolise le jugement) . ; ses branches éparses, très fortes, largement étalées en étages plats et horizontaux ; ses aiguilles courtes, raides, d'un vert sombre, persistantes en hiver ; ses cônes, longs de 6 à 10 cm., dressés, ovoïdes, d'un brun fauve, à larges écailles très serrées, à grosses graines à ailes membraneuses.

La longévité du cèdre est extraordinaire. Les vestiges de l'antique forêt du Liban, jadis si réputée, (cf. 2 Rois 19:23, Esa 40:16) qui en faisait « la montagne des parfums », sont aujourd'hui réduits à presque rien, par la faute d'une exploitation excessive et inintelligente, dont Babylone donnait déjà l'exemple (Esa 14:8) ; on peut dire à cet égard que « le Liban est confus et dépérit » (Esa 33:9). Le groupe de cèdres le plus célèbre aujourd'hui, celui de Kadicha, compte quelque 400 arbres, dont fort peu sont très âgés.

Le cèdre du Liban, digne, tant par son aspect que par son emploi, du surnom de prince des arbres, a inspiré un grand nombre d'auteurs bibliques : il est mentionné 72 fois dans l'A.T. Il est opposé au commun sycomore (Esa 9:9) ; on en fait les poutres et les lambris des palais royaux de David (2 Sa 5:11, 7:2) et de ses successeurs ; (cf. Jer 22:14 et suivant) de même à Ninive : (Sop 2:14) les inscriptions babyl. racontent les transports de cèdres du Liban pour les constructions de Nébucadnetsar.

On sait qu'il en fut employé des quantités pour le palais de Salomon, qui s'appelait Maison de la Forêt du Liban (1Ro 7:2), et pour son temple (1Ch 22:4,1Ro 5:6 6:15-18), ainsi que pour celui de Zorobabel (Esd 3:7) et, d'après Josèphe, pour celui d'Hérode. Tyr en aurait fait des mâts de navire (Eze 27:5 ; mais cette parole peut être symbolique : voir note de la Vers. Syn.). Le cèdre fut aussi exporté en Égypte par le port de Byblos, et il entra également dans la construction de temples païens, de Diane à Éphèse, d'Apollon à Utique, du palais de Persépolis, des fameuses galères de Caligula, etc.

On a exagéré l'incorruptibilité du bois de cèdre ; comme le bois de sapin (mais pas plus que lui) il est à peu près à l'abri des attaques des insectes.

Assez odorant, il fut employé par les Égyptiens pour les cercueils des momies et pour les cassettes de manuscrits précieux ; on en tirait une huile odoriférante dont on injectait les momies ou imbibait les volumes pour les conserver. La loi israélite le prescrivait pour les purifications (Le 14:4, No 19:6). Les Cananéens, comme plus tard les Romains, en firent aussi des idoles. (cf. Esa 44:14,17)

Le cèdre évoque l'idée de puissance par son immense tronc aux larges bras noueux et rameux, inébranlable sous les vents les plus violents : on l'oppose aux buissons d'épine (2Ro 14:9), à l'hysope (1Ro 4:33) ; on en fait un emblème de majesté (Esa 35:2), de force raidie (Job 40:12), de beauté (Ca 5:15). On y voit naturellement le symbole des grands, des puissants : peuples (Ps 80:11), chefs (Jug 9:35, voir verset 20) ou rois (Jer 22:7 Eze 17:3,22) le symbole de l'homme altier, hautain, que tôt ou tard Dieu brisera (Ps 29:6, Am 2:9, Esa 2:13, Eze 31:3,10 Za 11:3 et suivant) ; ainsi Ps 37:35 et suivant a inspiré la strophe de Racine : « J'ai vu l'impie, etc. » (Esther, III, 8).


Le Cèdre, symbole du juste :

Mais le cèdre, arbre toujours vert, peut aussi symboliser le juste, à la foi robuste et constante (Ps 92:12-15). La senteur balsamique et la renommée d'incorruptibilité du bois de cèdre ajoutent au symbole l'idée de pureté et de parfum agréable à Dieu. Il est même appliqué au Messie, à la fin de la parabole de la cime du cèdre élevé, qui deviendra par les soins de YHWH « un cèdre majestueux, et des oiseaux de toute espèce viendront habiter à l'ombre de ses rameaux » (Eze 17:22-24 Matthieu 13:32).

...


Acacia





Acacia
La symbolique de l’acacia est très proche du symbole solaire et d’immortalité par son bois dur et presque imputrescible et ses fleurs blanches.

Très présent dans la tradition judéo-chrétienne, l’Arche d’alliance était en bois d’acacia recouvert d’or, cet arbre est surtout associé à la légende d’Hiram, le bâtisseur du grand temple de Jérusalem sous le règne du roi Salomon. La légende veut que le grand architecte du Temple, Hiram, ait été assassiné par trois mauvais compagnons qui désiraient connaître les mots et signes secrets des maîtres bâtisseurs. Ceci afin de recevoir la solde correspondant au statut de maître. Hiram refusant de dévoiler les secrets, chacun des trois mauvais compagnons lui donna un coup. Le premier compagnon frappa au cou à l’aide d’une règle (cette blessure symbolise la mort physique). Le deuxième compagnon porta sur le sein gauche du maître un puissant coup d’équerre (c’est la mort sentimentale). Le dernier compagnon asséna un coup de maillet sur le front qui l’acheva, cette troisième mort correspond à la mort intellectuelle. 

Reconnaissant l’inutilité de leur crime, les trois mauvais compagnons l’enterrèrent et un acacia poussa sur sa tombe. Si Hiram est mort à cause de l’Ignorance, de l’Hypocrisie et de l’Envie, l’acacia atteste en revanche de sa renaissance par les qualités opposées : Savoir, Tolérance et Détachement. Les racines de l’arbre sont toxiques car elles contiennent une substance vénéneuse. Leur écorce est émétique et purgative. Les feuilles sont antispasmodiques.

Ses fleurs odorantes sont à la source de l’un des miels de printemps les plus réputés le miel d’acacia un miel liquide à la belle couleur d’ambre clair. Les miels moins purs avec mélanges d’autres fleurs ont une couleur plus dorée et des caractéristiques de flaveurs plus intenses et fruitées. Leur acidité est également plus marquée selon leur degré de pureté. En homéopathie, on se sert d’ailleurs du remède Robinia pour lutter contre les remontées acides.  

...


Myrte





Myrte :   
Hébreu hadas, mot qui se retrouve dans le nom juif de Hadassa, autrement appelée Esther (Esther 2.7).   Le myrte (Myrtus communis), de la famille des Myrtacées, est originaire de la région méditerranéenne. Citée dans les textes religieux de la Bible, cette plante possède une symbolique forte depuis l’Antiquité. En Grèce, il était de coutume de parer les jeunes mariés de couronnes de ses feuilles et fleurs blanches. 

Cet arbrisseau figure avec les rameaux d’olivier cultivé et d’olivier sauvage, de palmier, d’arbres touffus que Néhémie 8.1 commande d’apporter pour la fête des Tabernacles. 

...


Olivier





Olivier :
L'olivier semble être le premier arbre dont le nom soit cité dans l'histoire de ce monde. Quand Noé envoya la colombe comme éclaireur, elle revint avec un rameau d'olivier dans le bec, démontrant ainsi que les eaux avaient baissé et annonçant la fin du Déluge. Arbre de soleil et de légende, arbre de la Bible et des civilisations méditerranéennes, symbole de vie et de longévité puisqu'il peut dépasser mille ans d'âge et que la tradition veut qu'il reste un témoin du Calvaire au Jardin des Oliviers, l'olivier est aussi et surtout un symbole de paix. C'est avec du bois d'olivier et du bois de cèdre qu'aurait été confectionnée la « vraie » croix du Christ.

...


Cyprès





Cyprès
La symbolique du cyprès est depuis bien longtemps celle de la vie éternelle : son feuillage est toujours vert, avec toujours des fruits, son bois, quasi imputrescible, avec une odeur d'encens. C'est pourquoi il est utilisé pour la fabrication des cercueils des papes, souvent aussi pour ceux des dignitaires civils ou religieux et autres grands de ce monde. Autour des tombes, les cyprès étaient généralement plantés par deux pour les adultes (couples) ou isolés pour les enfants.  (berôch, berôth).

Des passages où il en est question, il résulte que c'était un arbre forestier élevé (2Ro 19:23), toujours vert (Os 14:8), gîte des cigognes (Ps 104:17), parure des montagnes (Esa 55:13), emblème de majesté (Eze 31:8), associé aux cèdres du Liban (Esa 14:8 - 37:24 41:19, Za 11:2) ; que son bois pouvait rivaliser avec celui du cèdre pour les constructions luxueuses : Temple (1Ro 5:8 etc.), palais (1Ro 9:11), lambris (Eze 27:5), ornementation (Esa 60:13), peut-être instruments de musique (2Sa 6:5, mais le parallèle 1Ch 13:8 dit simplement : « en chantant et en jouant... ») ; il sert a désigner un bois de « lances » redoutables (Na 2:3).

La plupart des auteurs modernes l'ont identifié avec le cyprès, mais d'autres ont voulu y voir un sapin (Luther, Ost.), d'autres le pin d'Alep, d'autres le Juniperus excelsa, qui ressemble fort au cyprès.

Le cyprès est de la classe des Conifères, fam. des Pinacées, genre cupressus ; le cyprès biblique serait le c. sempervirens L. Ce sont des arbres ou arbrisseaux à feuilles persistantes, petites, écailleuses, opposées, décurrentes, imbriquées sur quatre rangs couvrant entièrement les rameaux. Les fleurs sont monoïques et distribuées sur des rameaux différents.

Le fruit (strobile) est globuleux, ligneux, à écailles épaisses, dilatées en dehors, persistantes. Les cyprès ont en général un port pyramidal et une verdure sombre, dense, presque impénétrable aux rayons du soleil. Le bois de cyprès est réputé, sinon absolt imputrescible, du moins à peu près à l'abri des insectes ; dur, odorant, d'un grain fin, roux, susceptible d'un beau poli ; il était très apprécié des anciens dans la construction de luxe. Jamais la Bible ne fait allusion au caractère funèbre que l'Occident prête à cet arbre.

...


Orme





Orme :     
La richesse symbolique de cet arbre est abondante: récompense, purification, force, paix, victoire, fécondité. ... Dans le langage du Moyen Âge, cet arbre symbolisait l'or et l'amour. L'Orme. Cet arbre a toujours détenu des pouvoirs surnaturels.  L’hébreu thidhâr a été traduit diversement. Dans les deux passages où il se trouve (Ésaïe 41.19 ; Ésaïe 60.13), il fait partie de simples énumérations de divers arbres. La Vulgate en a fait l’orme, les LXX le peuplier sans le premier texte (leukè), le pin dans le second (peukè), les Targums le frêne, la version anglaise, celles de Lausanne et de Zunz le pin, Cramp, le platane, Segond et la Version Synodale l’orme. Tout choix étant ici nécessairement arbitraire, nous admettrons que ce soit l’orme.

L’orme est de la famille des Ulmacées, genre ulmus, qui compte 16 espèces des régions tempérées du nord et de l’Asie tropicale. L’ulmus campestris est un arbre d’un port majestueux, fréquemment planté dans les parcs et le long des routes ; il peut dépasser 25 m de hauteur et son tronc 5 m de circonférence ; feuilles ordinairement pubescentes, rudes, ovales-aiguës, souv, cordées, asymétriques à la base, doublement dentées, caduques ; fleurs groupées en fascicules sortant des nœuds des feuilles tombées ou dans l’aisselle des rameaux de l’année précédente ; fruit comprimé, sec, entouré d’une aile membraneuse réticulée (samare).

Le bois a une moelle blanchâtre entourée d’un duramen brun ou brun rouge au centre, couleur de chair en dehors ; l’aubier est blanc, comportant 8 anneaux. Ce bois est dur, élastique, grossier, très tenace, difficile à fendre, très résistant à l’humidité, d’une durée égale à celle du chêne ; c’est un médiocre combustible. Il est recherché aujourd’hui par les charrons, et par les tourneurs pour la fabrication des crosses de fusil.

...


Buis





Buis
Cet arbuste aux feuilles toujours vertes, que l'on retrouve dans des lieux calcaires, fut choisi pour remplacer les palmes, feuilles de palmier ou de dater que la foule venue pour acclamer l'entrée de Jésus dans Jérusalem, une semaine avant pâque, coupa pour célébrer cet évènement. Depuis lors les chrétiens fêtent le dimanche des rameaux qui précède celui de pâque en offrant des rameaux de buis symbolisant l'immortalité et l'éternité. Par ailleurs le bois de buis réputé pour sa consistance et sa solidité était utilisé pour fabriquer des flûtes, des pipes et des toupies. De ce fait c'est aussi un symbole de persévérance et de fermeté.

...




La paix soit avec vous


W.K.P
ÉTUDES BIBLIQUES



Soutenir W.K.P faire un don

Cliquez ici 🔽






Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Suivez-nous
TwitterYouTubeFacebook