Ciel nouveau, terre nouvelle, Jérusalem nouvelle [Ap 21:1-2]

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Le livre de l'Apocalypse est intemporel: il s'adresse à chacun, dans sa situation présente, et exhorte chaque lecteur à choisir le chemin qui mène à la Nouvelle Jérusalem. Les symboles du livre de l'Apocalypse représentent avant tout des états intérieurs de l'âme humaine, états qui, de par le comportement humain, déteignent sur la société et, au bout du compte, font l'Histoire.



Jérusalem céleste 

Ciel nouveau, Terre nouvelle, Jérusalem nouvelle

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Analyse du texte : Apocalypse 21:1-2 


Lisons le texte :

📖 Apocalypse 21 : 1-2
"[...] 1. Et je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle; car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et la mer n'est plus. 2. Et je vis la ville, la sainte, la Jérusalem nouvelle, descendant hors du ciel, d'auprès de Dieu, préparée comme une fiancée mise en ordre pour son mari."
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🔑 Clé de compréhension :

[...] Et je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle : versets clés :
📖 "[...] Car il y aura un nouveau Ciel, et une nouvelle Terre; on ne se souviendra pas de ceux d'avant : ils ne monteront pas à leur cœur! (Esaïe 65:17) 
📖 "[...] Car "comme le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, que je fais, subsistent devant moi!", dit YHWH, "de même votre semence et votre nom subsisteront" (Esaïe 66:22)
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[...] car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et La mer n'est plus : (le tumulte intérieur) quand la chair (première terre) n'est plus : le nouvel homme (terre nouvelle) ne se laisse pas influencer par le "monde" (extérieur ou intérieur).
L'homme nouveau, ce n'est pas le meilleur du vieil homme, mais une nouvelle création, née d'en haut : nous sommes fil(le)s de Dieu
L'existant, même amélioré, est condamné : Babylone monte à sa perte. 

[...] Et je vis [...] la Jérusalem nouvelle, descendant hors du ciel : Règne présent de Dieu dans les cœurs : la Jérusalem Nouvelle descend du ciel nouveau, esprit transformé à l'image de Celui qui à présent se laisse voir.

[...[ car le premier ciel et la première terre S'en étaient allés : ce n'est pas la "fin du monde", mais c'est le début des âges (*) [but des temps].
(*) Le terme "fin du monde" n'existe pas dans la version hébraïque et Grec originale, il s'agit en faite d'une mauvaise traduction de l'expression "But des temps"

[...] Et je vis la ville [...] la Jérusalem nouvelle, descendant hors du ciel La Jérusalem Nouvelle descend, mais pas jusqu'à terre : nous montons à sa rencontre pour les noces de l'Agneau

La part de Dieu est de descendre à nous, notre part est d'aller à sa rencontre. Il donne, nous accueillons. 
Il nous fait vivants, purs, saints, nous mettons ce salut en œuvre (Philippiens 2:12)
La Jérusalem Nouvelle est la patrie définitive des rachetés (Hébreux 12:22).
📖 "[...] Oui, ceux que le Seigneur aura rachetés reviendront à Sion avec des cris de joie, un bonheur éternel couronnera leur tête..." (Esaïe 35:10)
Demandons-nous de quelle Jérusalem il s'agit. La première Jérusalem, de nouveau capitale de l'État d'Israël, est nommée Sodome / Égypte (*) lorsque Jésus nous donne l'ordre d'annoncer : 
"[...] que le Messie devait souffrir, mourir et ressusciter le troisième jour..." (📖 Luc 24:44-48)

(*) 📖 Apocalypse 11:8 "[...Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. "
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Mais la Bible nous enseigne qu'il existe une nouvelle Jérusalem dont Dieu est l'architecte et le bâtisseur, et de nouveaux cieux et une nouvelle terre. 
Cette nouvelle Jérusalem est totalement associée au sang répandu à la croix, sang d'une nouvelle Alliance! 
Nous n'avons pas, sur cette terre, de cité permanente, nous attendons celle qui est à venir, celle où la mort ne sera plus! Soyons attentifs, ne nous trompons pas. 
📖 Lire : Hébreux 11:10, 12:22-24; 13:14; Phil. 3:20; Apocalypse 21 et 22; Esaïe 65:17-25; Ézékiel 48:35
(Jacques Guggenheim, Juif devenu pasteur, dans Certitudes N°237, page 16) 

préparée comme une Fiancée mise en ordre : sans tache ni ride (Ephésiens 5:27), sans reproche (et non pas irréprochable), faite belle (beauté intérieure, parure de l'Esprit).
Pour celui/celle qui est en relation/foi avec Dieu, les choses présentes sont appelées à disparaître : il/elle est une nouvelle terre, conquise par Yeshoua/Josué (Jésus), et les nouveaux cieux sont à présent sa patrie, le nouveau jardin des délices (Eden) .
L'homme se chasse lui-même du jardin des délices lorsqu'il n'écoute pas Dieu. Ne pas écouter Dieu, c'est s'éloigner de la réalité pour se construire une réalité artificielle, qui servira de référence pour toutes choses, et fera errer, telle une drogue : la religion n'est-elle pas l'opium du peuple ?
Ne pas écouter et désobéir sont le même mot dans la Bible : le serpent, notre composante reptilienne, notre côté animal, psychique, nous pousse à ne pas écouter Dieu, afin que ses instincts aient le dessus sur l'esprit : c'est une guerre qui se passe dans notre territoire intérieur, relatée dans l'A.T sous forme de guerres incessantes, de conquêtes de territoires.
Comme pour toute guerre, quelle que soit la dimension dans laquelle elle se déroule, il y a des enjeux (nous), des terrains de bataille (notre territoire intérieur), des armes (Éphésiens 6), de la désinformation (Satan, le manipulateur, en est le spécialiste), des agents secrets (les démons pour l'ennemi, les anges pour Dieu), des agents doubles (les sauvés qui vivent de la chair, ceux qui servent Mammon en prétendant servir Dieu, etc.), des traîtres (les chefs religieux qui pactisent avec l'ennemi, ceux qui remplacent la foi par un système religieux, etc.), des défaites et des victoires.
Ne pas écouter Dieu nous met dans le camp de l'ennemi, nous coupe de Dieu. Cette coupure d'avec Dieu a pour conséquence que s'installe en nous un besoin d'absolu, que nous satisfaisons par des substituts de Dieu, que la Bible appelle des idoles : tant que nous ne reconnaissons pas ce besoin, et surtout que son réel objet est Dieu, nous errons (errer = pécher).
S'installe alors en nous un sentiment diffus de culpabilité, que nous essayons d'étouffer en jugeant les autres : nous les accusons de nos malheurs, alors qu'ils n'en sont pas la cause, mais uniquement le déclencheur (la cause est en nous) - ce comportement est révélateur de notre coupure d'avec la réalité.
La colère s'installe alors : la colère résulte en effet du décalage constaté entre la réalité et ce que nous souhaiterions. Lorsque la Bible dit que Dieu est en colère, elle indique que Dieu réagit au décalage qu'il y a entre la réalité et notre réalité. Notre colère, par contre, résulte du décalage entre la réalité de tous les jours et NOTRE réalité souhaitée, qui n'est pas celle de Dieu. La colère saine que nous devrions en fait avoir devrait être suscitée par l'injustice.
Le remède à tous ces malheurs est la grâce : par nous-mêmes, nous ne pouvons pas régler tous ces problèmes, encore moins leurs multiples conséquences. De fait, tout est grâce : si nous étions à même de régler ne serait-ce qu'un seul de nos problèmes, la grâce ne servirait de rien. Dieu ne ment pas : s'Il dit que tout est grâce, c'est que réellement nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes.
La nouvelle création, cosmos de la grâce, ce sont de nouveaux cieux, qui accueillent la nouvelle terre que nous sommes en Christ.
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La paix soit avec vous



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