La légende des 13 crânes de cristal. atlante conspiration.. NEW AGE.







LE MYSTÈRE 

DES 13 CRÂNES DE CRISTAL





Histoire des crânes de cristal
mystère non résolu



Une vieille légende des autochtones américains retrace l’existence de 13 crânes de cristal anciens, de la taille de crânes humains, avec des mâchoires amovibles que l’on disait capables de parler ou de chanter.

La légende rapporte que ces crânes de cristal renfermaient d’importantes informations en relation à certains grands mystères de la vie et de l’univers. Ils contenaient la connaissance du passé historique des espèces de notre planète, des informations sur le véritable dessein et futur de notre humanité.

La version Cherokee de la légende raconte qu’à l’origine il existait 12 planètes habitées par la vie humaine dans l’univers et qu’il existait un crâne pour chacune de ces planètes, simultanément avec un 13e crâne, lequel était vital à la reconnection de tous ces mondes.


 La légende raconte aussi qu’un jour, à un moment de grande nécessité, tous ces crânes de cristal seront redécouverts et rassemblés dans le but de révéler leurs informations vitales à la survie même de la race humaine.

Mais la légende avertit également que lorsque ce temps arrivera, l’humanité devra d’abord être suffisamment développée, dûment évoluée à la fois moralement et spirituellement, de telle façon qu’elle n’abusera pas de cette grande connaissance.

Lorsque nous avons entendu pour la première fois cette légende, pendant que nous visitions les anciennes ruines Maya de Tikal, au Guatemala, nous l’avons simplement considérée comme une histoire pittoresque, jusqu’à ce que nous découvrions qu’un véritable crâne de cristal avait été trouvé lors d’une fouille archéologique en Amérique centrale, il y a longtemps de cela, dans les années 1920.

Le crâne de cristal de Mitchell-Hedges 

Frederick Mitchell-Hedges (1882-1959) était l’archétype même de l’aventurier-explorateur Britannique, membre du Maya Committee du British Museum et un véritable personnage à la Indiana Jones, déterminé à laisser son empreinte dans les ultimes années de l’empire britannique.

Il était de l’opinion que le berceau de la civilisation ne reposait pas au Moyen-Orient comme on le supposait communément, mais au lieu de cela, était convaincu que l’Atlantide était une civilisation réelle qui avait disparu après une quelconque catastrophe. Il pensait que les vestiges de cette civilisation atlante pouvaient être trouvés quelque part en Amérique du Sud, et il était déterminé à la prouver.

A cette fin, il réunit une équipe d’explorateurs qui, en 1924, partirent en mer depuis Liverpool à destination du Honduras britannique (maintenant le Belize). Un jour, au cœur de la jungle, son équipe tomba sur des monticules de pierre envahis de mousses et de feuillages asphyxiés par des racines et des vignes. Ils mirent donc le feu aux broussailles. Lorsque le feu se réduisit, les ruines de ce qui fut une grande cité, émergèrent des flammes.

Cet endroit était connu par les Maya locaux comme ‘Lubaantun’ ou « la Cité des pierres qui sont tombées » et ce fut dans cette cité perdue que Mitchell Hedges et sa fille adoptive Anna trouvèrent un crâne de cristal magnifique et parfait enterré sous un autel dans les ruines de l’un des grands temples.

A l’apparition du crâne, les assistants Mayas sur le lieu de la fouille devinrent fous de joie. Ils semblaient le reconnaitre. Ils embrassèrent le sol en pleurant, le placèrent sur un autel, et accomplirent un rituel cérémonial en dansant autour de lui.

Mais quel était ce mystérieux objet et avait-il quelque chose à voir avec l’ancienne légende ?

Les crânes de cristal sont un mystère aussi profond que les pyramides d’Egypte, le Sphinx, les lignes de Nazca au Pérou ou Stonehenge.

Depuis sa découverte originale, le crâne de cristal a été la source de beaucoup de controverses dans le monde archéologique. Personne ne semble connaitre vraiment son âge réel, la manière dont il fut fabriqué, à quoi il servait et sa provenance.

Tout ce que l’on tient pour acquis, est que depuis son apparition des ruines, les affirmations les plus incroyables ont été émises à propos du crâne de cristal et qu’il y a eu toute une foule de rapports de phénomènes étranges et inhabituels entourant le crâne.

Ainsi que mentionné auparavant, Anna Mitchell-Hedges est la femme qui a découvert la première le crâne de cristal, il y a longtemps dans les années 20, alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Bien que le cristal fut déterré sur ce que les archéologues considèrent être un site Maya, Anna Mitchell-Hedges et beaucoup d’autres avec elle considèrent qu’il est bien plus vieux que cela et qu’il aurait appartenu à une mystérieuse civilisation pré-maya disparue depuis longtemps de la Terre.

Le crâne de cristal a été évalué à plusieurs millions de dollars mais représente bien plus qu’un artefact exotique ancien.

Car depuis des années, des gens ont rapporté toutes sortes d’inhabituelles et étranges expériences en présence du crâne. On dit en particulier, qu’il possède d’étranges pouvoirs « psychiques » et de « guérison ».

Selon Anna Mitchell-Hedges, qui est morte en 2007à l’âge de 100 ans, c’est le pouvoir de « guérison » du crâne qui l’a maintenue en vie. Elle affirmait que, tout au long de sa vie, le crâne l’avait gardée heureuse et en bonne santé. Elle disait que le crâne la « protégeait » et avait « communiqué » avec elle toute sa vie, et elle n’est pas la seule personne à rapporter de telles expériences.

Anna a accueilli bien des visiteurs dans sa maison et a accumulé des centaines de lettres de personnes venues la visiter pour s’asseoir en présence du crâne, affirmant avoir été « soignés par le crâne » ou encore qu’il avait « communiqué » avec eux d’une certaine façon. Beaucoup de ceux qui ont passé du temps seuls avec le crâne disent avoir vu ou entendu des choses en sa présence.

Beaucoup disent avoir vu une lueur douce, comme une aura, s’étendant autour du crâne, ou encore avoir entendu des sons, tels que de douces mélopées de voix humaines émanant du crâne, de telle sorte que ceui-ci a acquis le nom de crâne « parlant » ou « chantant » pareillement à la vieille légende. D’autres affirment avoir vu des choses à l’intérieur du crâne. Lorsqu’ils se sont restés assis suffisamment longtemps avec le crâne, celui-ci a commencé à leur présenter des images, presque comme lorsqu’on regarde un film au cinéma.

Des centaines de visiteurs attestent avoir vu des images incroyables du passé ou du futur émerger du fond de sa structure cristalline. Les descriptions incluent des images de sites sacrés anciens avec des cérémonies accomplies sous les grandes pyramides. D’autres disent avoir assisté à des larges périodes de l’histoire planétaire avec de grands changements des continents, la montée du niveau des mers et la destruction des terres émergées, ainsi qu’un cataclysme géologique d’une ampleur mondiale.

Une des images généralement la plus rapportée est considérée par beaucoup être l’image holographique d’un OVNI apparaissant dans le crâne de cristal – et ce dernier a même été photographié ! Cette image en particulier a conduit certains à suggérer que le crâne de cristal avait peut-être une origine céleste ?

Mais, comme le suggère l’ancienne légende, ce n’est pas le seul crâne de cristal à avoir été découvert. Plusieurs autres crânes de cristal sont apparus depuis. Tous ont une origine mystérieuse et tous sont entourés d’affirmations de phénomènes étranges et inhabituels, de récits de pouvoirs inexplicables et paranormaux.

Max, le crâne de cristal ‘Parlant’ 

Une femme du nom de Joann Parks et vivant à Houston, Texas, possède également un crâne de cristal. Elle aussi affirme que son crâne de cristal a le pouvoir de guérir et de communiquer télépathiquement avec elle. La façon dont Joann Parks est venue en possession de son crâne de cristal commence par une histoire très triste. En 1978, Diana, la fille aînée de Joann est diagnostiquée pour un cancer des os et les médecins ne lui donnent que 3 mois d’espérance de vie.

Joann se tourne alors vers un Tibétain lama guérisseur, Norbu Chen. Cet homme possède un crâne de cristal et, avec l’aide de ce guérisseur et de son crâne de cristal, sa fille parvint à vivre encore 3 ans. Lorsque finalement sa fille meurt, le guérisseur donne à Joann le crâne de cristal, ne lui donnant pas d’autre information excepté le fait qu’il l’avait reçu à l’origine d’un shaman guatémaltèque et que Joann comprendrait et saurait à quoi il servirait.

Ne sachant pas quoi en faire, Joann mit le crâne de cristal dans la penderie. Quelques années plus tard, le crâne commença à apparaitre dans ses rêves. Puis il commença à « lui parler » disant qu’il voulait sortir de la penderie. Elle essaya alors d’ignorer cette « voix » mais il se mit à lui parler à toute heure du jour, lui disant « vous devez me sortir de cette penderie » « Je suis important pour l’humanité » et « on se souviendra de moi ».

Joann pensait qu’elle était en train de perdre la tête et en parla même à son médecin de famille, mais la voix refusait de cesser de s’adresser à elle. Elle se retrouva donc finalement assise dans la penderie « parlant avec ce morceau de roche » lui disant de s’en aller « laisse-moi tranquille, crâne ! ». Elle enferma le crâne dans une mallette qu’elle poussa au fond de la penderie, mais tandis qu’elle descendait en courant les escaliers le crâne continuait à lui parler.

« Il faisait preuve d’une grande persistance » expliquait Joann et était déterminé à ce que je le sorte de la penderie « pour faire connaitre à l’humanité » son existence. Il a même ajouté que « D’ailleurs, mon nom n’est pas « crâne », c’est Max ! »

Et à partir de cette période, Joann a montré le crâne partout aux Etats-Unis et elle déclare que : « Max a maintenant soigné et parlé à beaucoup de gens ».

Le crâne a également dit à Joann qu’il était arrivé bien des milliers d’années auparavant, d’une civilisation bien plus en avance que la nôtre et d’une dimension différente de la nôtre, et qu’un jour bientôt, l’humanité serait en mesure de comprendre.

Que pouvons-nous apprendre des autres crânes de cristal qui ont maintenant été découverts ? 

Récemment un énorme crâne de cristal est arrivé au Smithsonian Institution à Washington dans des circonstances à la fois très tristes et mystérieuses. Il avait été expédié par la poste par un mystérieux donateur dont il est apparu qu’il s’était suicidé, en raison apparemment de la « malédiction » que le crâne avait apporté dans sa vie dès qu’il fut en sa possession.

Le British Museum possède aussi un crâne de cristal qui est gardé dans le Museum of Mankind à proximité de Piccadilly Circus, à Londres. Comme le spécimen de Mitchell-Hedges, ce crâne est fait d’un cristal d’une haute qualité de transparence et affiche un degré incroyable d’exactitude anatomique. Ce crâne est en possession du Museum depuis 1898 et l’équipe du musée a rapporté l’avoir vu circuler tout seul dans l’espace de son étui de verre hermétique. On dit que les nettoyeurs du musée ont tellement peur de ce crâne qu’il doit être couvert d’une pièce de tissu avant qu’ils ne s’en approchent.

D’où proviennent les crânes ? 

Le British Museum a toujours considéré que les crânes lui appartenant étaient d’origine Aztèque. La note accompagnant le crâne du Smithsonian cite également qu’il a une fois appartenu à de puissants Aztèques d’Amérique Centrale. Anna Mitchell-Hedges et Joann Parks disen, quant à elles, que les crânes en leur possession sont au moins aussi anciens que les antiques civilisations Maya d’Amérique Centrale, sinon plus anciens encore et, peut-être, d’origine extraterrestre.

Les anciens Aztèques et anciens Maya ont bâti des civilisations très évoluées sur une période de temps très courte. Ces civilisations ont comme surgi de nulle part et la civilisation Maya a aussi soudainement disparu de façon mystérieuse. Beaucoup d’archéologues se montrent perplexes quant à la manière dont ils auraient acquis leurs connaissances avancées et la raison de leur soudaine disparition. Toutes les évidences qui demeurent de cette civilisation soulignent qu’ils étaient de grands observateurs du ciel et des corps célestes. Ils étaient de grands scientifiques, mathématiciens et astronomes. Ils avaient un calendrier complexe basé sur le mouvement des planètes et des étoiles qu’ils utilisaient pour prédire le futur.

Ils étaient capables de prédire les éclipses, même celles qu’ils ne pouvaient pas voir et qui se produisaient ailleurs dans le monde. Ils sont même parvenus à prédire de façon précise les éclipses qui se sont produites récemment – plus d’un millier d’années après la disparition mystérieuse de leur propre civilisation.

Des chercheurs déclarent que les archives des Mayas affirment que leur peuple venaient de l’Atlantide et leurs ancêtres avant cela « venaient des étoiles ». La civilisation Maya était également obsédée par l’image du crâne, qui composait une part importante de leur calendrier divinatoire et sacré.

Faux modernes ? 

Cependant un grand nombre d’archéologues, incapables d’expliquer les étranges phénomènes associés aux crânes de cristal, déclarent tout simplement que ces derniers sont des « faux modernes ». Alors, quel âge ont les crânes de cristal et d’où viennent-ils vraiment ? Sont-ils « contemporains », Aztèques, Maya, ou bien viennent-ils d’une tout autre civilisation ?

Pour tenter de répondre à ces questions, Anna Mitchell-Hedges a prêté son crâne à l’une des sociétés d’ordinateurs, leader mondial, Hewlett-Packard, pour y effectuer des tests scientifiques rigoureux. Dans leurs laboratoires, ces scientifiques étaient totalement incapables de déterminer l’âge du crâne, car le cristal n’est pas datable à partir du carbone. Mais ce qui les a vraiment étonnés était que, à la fois le crâne et sa mâchoire inférieure détachable étaient fabriqués avec une seule et même pièce de pur cristal de roche.

Comme le cristal est légèrement moins dur que le diamant, cette constatation s’avéra tout simplement incroyable. Les savants conclurent que, même avec les puissants instruments à pointe de diamant modernes, il aurait été impossible de tailler, sans le briser en morceaux, un tel objet. D’abord ils pensèrent que le crâne avait été fabriqué manuellement en utilisant du sable et de l’eau pour abraser lentement durant plusieurs générations le matériel – un processus qu’ils estiment avoir eu lieu pendant à peu près « 300 ans d’efforts ! ». Mais bientôt, ils furent forcés de réviser même leurs conclusions.

Car lorsque le crâne fut examiné sous un fort grossissement, les scientifiques furent encore bien plus surpris – ils étaient dans l’incapacité totale de trouver la moindre preuve suggérant l’utilisation d’instruments pour la fabrication du crâne ! Un fait qui conduisit l’un des membres de l’équipe à commenter : « Ce crâne ne devrait même pas exister ! »

Le crâne de cristal mettait au défi toutes les opinions répandues

Voilà un objet qui, tout simplement, défie toute explication. Il ne montre aucune évidence d’aucune technologie existante utilisée pour sa construction, aucune évidence de marque d’instrument, ancienne ou moderne. Cependant, les scientifiques de Hewlett-Packard déclarèrent qu’ils n’étaient tout simplement pas préparés à approuver la seule explication alternative – que le crâne n’avait pas été fabriqué par des humains.

L’autre découverte intéressante des scientifiques fut que le crâne avait été précisément fabriqué à partir du même type de quartz utilisé dans les équipements électroniques modernes. La science moderne a établi que, parmi les propriétés inhabituelles du cristal de quartz réside sa capacité à maintenir sous contrôle l’énergie électrique et à osciller à une fréquence exacte et constante.

En d’autres termes, le crâne de cristal est capable de maintenir l’énergie électrique – potentiellement une forme d’information – et d’envoyer des impulsions vibrationnelles – ou des ondes d’énergies informationnelles. C’est la raison pour laquelle le cristal de quartz est utilisé pour les « cellules cervicales » (« brain cells ») d’équipements électroniques tels que les montres et les ordinateurs.

La puce en silicium de cristal à l’intérieur d’un ordinateur par exemple, est l’endroit où l’information est en fait stockée. Cette constatation soulève la nette possibilité que les crânes de cristal soient en réalité, une sorte de système automatisé pour l’enregistrement d’informations, tout comme le suggère l’ancienne légende. Mais que pourrait-être cette information et d’où viennent vraiment les crânes de cristal ?

La légende des crânes de cristal 

Les Autochtones américains ont longtemps cru au pouvoir du cristal de quartz. Ils font référence au cristal de quartz comme « les cellules du cerveau de la Mère Terre » et les ont traditionnellement utilisés pour soigner. Les crânes de cristal ont longtemps fait partie des enseignements des Autochtones Américains, mais jusqu’à présent, il leur était interdit d’en parler. A présent disent-ils, le temps est venu de parler de ces artefacts stupéfiants et de révéler leur ancien savoir.

Les 13 crânes de cristal


 Le Professeur Paula Gunn-Allen de l’Université de Californie est d’origine Laguno (Laguno Pueblo). Sa spécialisation est la littérature américaine autochtone et elle maitrise parfaitement la mythologie et l’histoire orale des Autochtones Américains. Selon ses affirmations, les crânes de cristal furent créés par des êtres « qui n’étaient pas des humains comme nous le sommes ». Elle soutient que les crânes de cristal étaient conçus spécifiquement dans le but de communiquer avec la vie extraterrestre.

Car, explique-t-elle « Ce sont des mécanismes d’émetteurs-récepteurs pour nous aider à communiquer avec d’autres quadrants de la Galaxie. »

 Elle ajoute que nous pouvons penser à eux  « comme à des téléphones» qui vous connectent avec le Centre Galactique et vous permettent de rester en contact avec des « civilisations au-delà de notre tout petit-petit monde moderne ».

Jamie Sams, femme-médecine autochtone, allègue que « les crânes de cristal contiennent des informations sur nos propres ancêtres, sur notre propre passé et futur qui changera très bientôt toute la manière dont nous voyons nous-mêmes, le monde et notre véritable place dans l’univers. »

Selon Harley Swiftdeer, Cherokee métis et médecine-man, la version complète de la légende des crânes de cristal raconte qu’à l’origine, il y avait 12 planètes habitées par la vie humaine dans l’univers, qu’il y avait un crâne pour chacune des planètes et que le 13e crâne était fondamental pour la reconnexion de tous ces mondes. Selon Harley Swiftdeer et tous les autres Autochtones Américains, les crânes de cristal furent apportés sur cette Terre comme « cadeau des dieux » amenés par ces êtres venus d’ailleurs dans l’univers.

Ces crânes de cristal renferment la sagesse nécessaire permettant de fonder une civilisation sur Terre et, lorsque les 13 crânes seront réunis à nouveau, nous aurons enfin trouvé la clé pour la reconnection avec nos frères et sœurs venus d’ailleurs dans ce magnifique univers.


Un crâne de cristal est une représentation de crâne humain en cristal de roche. Ce type d’objet était très prisé des amateurs d'antiquités mésoaméricaines précolombiennes au XIXe siècle. Considérés à l'époque comme représentatifs des cultures aztèque et maya, les exemplaires les plus prestigieux étaient le « crâne de Paris » (aujourd'hui au musée du quai Branly) et le « crâne de Londres » (British Museum), qui ont fait l’objet de nombreux articles et dont le prêt a souvent été sollicité.
Dès le début du XXe siècle, ces objets ont attiré les amateurs d'ésotérisme qui leur prêtaient une origine surnaturelle, ainsi que des pouvoirs de guérison physique et spirituelle. Le plus remarquable était celui que l’explorateur F.A. Mitchell Hedges prétendait avoir découvert dans les années 1920 au Belize. Les fouilles du XXe siècle ne confirment pas la place supposée du crâne de cristal dans les cultures précolombiennes. Dans les années 1990, les pièces des collections publiques font l’objet d’expertises dont les résultats indiquent qu’il s’agirait de créations tardives, sans doute du XIXe siècle, ou tout au moins de l’époque coloniale pour les plus anciennes.

Néanmoins, les crânes de cristal gardent leur pouvoir de fascination1. Depuis la remise en question de leur authenticité, celui de Paris n'est plus exposé qu'à titre exceptionnel, comme en 2008 à l'occasion de la sortie du film Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal ou encore en 2011 au Laténium, à l'occasion d'une exposition intitulée L'Âge du faux. Celui de Londres est accompagné d'un panneau expliquant qu'il a sans doute été fabriqué au XIXe siècle. Le monde New Age croit cependant toujours en leur pouvoir.


Le crâne de cristal de F. A. Mitchell-Hedges 

Le crâne de cristal le plus connu des amateurs d'occultisme est celui de l'explorateur britannique Frederick Albert Mitchell-Hedges (1882-1959), découvert selon ses dires en 1924 (1927 selon sa fille) par sa fille adoptive, Anna Mitchell-Hedges, dans les ruines d'un temple de la cité maya de Lubaantun au Belize. Elle est autorisée à participer aux fouilles archéologiques à l'occasion de l'anniversaire de ses 17 ans et découvre le crâne au cours de son travail, ce qui a fait dire à certains qu'il s'agissait d'un cadeau préparé à l'avance et non d'une découverte fortuite.

En réalité, les fouilles ont été organisées en 1925 par la commission maya du British Museum, dont Mitchell-Hedges était membre. Quand il retourne en Grande-Bretagne en 1950, il prétend que son crâne de cristal a plus de 3 600 ans et qu’il a servi aux prêtres mayas pour des rites ésotériques, ce qu’il certifie dans son autobiographie en 19542. Joe Nickell, un enquêteur américain, a découvert que le crâne de cristal appartenait en 1936 à Sidney Burney, un marchand d’art londonien qui l’avait mis aux enchères de Sotheby's à Londres (lot 54) en 1943 (non vendu ?), mais ne le vendra qu’en 1944 pour 400 livres à Mitchell-Hedges.


L'objet est soumis à l'étude d'un conservateur et restaurateur d'art, Frank Dorland, qui dit avoir effectué ses expériences dans les laboratoires de Hewlett-Packard. Dorland avait rencontré Dick Garvin, écrivain et rédacteur publicitaire qui travaillait pour Hewlett-Packard. Celui-ci réussit à convaincre les scientifiques du laboratoire de cristallographie de la société basée à Santa Clara (Californie) d’étudier le crâne. Il conclut qu'il se trouve en face d'une « anomalie », si l'on tient compte des limitations techniques des civilisations précolombiennes : il aurait fallu plusieurs centaines d'années de travail continu pour obtenir ce résultat avec les outils dont disposaient les Mayas. Toutefois, l'étude a été commanditée par F. A. Mitchell-Hedges lui-même et les résultats ne sont pas revendiqués par le laboratoire. Malgré la qualité reconnue des spécialistes impliqués, les sceptiques mettent donc en doute l'objectivité et la rigueur de l'analyse. Par ailleurs, Mitchell-Hedges est aux yeux de beaucoup de ses contemporains un personnage romanesque à la réputation sulfureuse d'aventurier ayant tendance à enjoliver la réalité.

D'autres crânes

Collections publiques Le crâne dit « de Paris », présenté autrefois au musée de l'Homme du palais de Chaillot, Trocadéro, et désormais dans les collections du musée du quai Branly, est en quartz limpide d'une grande pureté, comme le crâne de Mitchell-Hedges. Il mesure 11 cm de haut et pèse presque 2,8 kg ; sa mâchoire n'est pas séparée du reste du crâne. Il est traversé de haut en bas par un orifice de forme bi-conique, particularité qui pourrait s'expliquer par le fait que le crâne constituait le support d'un crucifix5 Offert par l’explorateur Alphonse Pinart en 18836, il fut le premier à entrer dans un musée. Selon Jacques Lévine, conservateur de la collection américaine du musée de l'Homme[réf. nécessaire], il a longtemps été considéré comme un chef-d’œuvre aztèque représentant Mictecacihuatl, divinité de la mort. Il est désormais rangé parmi une série d'objets du même type fabriqués au XIXe siècle en Allemagne à partir de quartz brésilien, fournies par l’antiquaire Eugène Boban de qui A. Pinart tenait une partie de sa collection7. Néanmoins, selon le British Museum, il est possible que certains crânes perforés aient été fabriqués au Mexique à l’ère coloniale pour servir de base à des croix catholiques.

 Le crâne dit « de Londres » est conservé au British Museum. Il n'est pas translucide mais opaque. Il est considéré depuis la fin des années 1990 comme l’un des objets de E. Boban, qui l’avait tout d’abord proposé sans succès au Smithsonian Institute. Il fut finalement acquis par Tiffany's, New York, à qui le musée le racheta en 1898 pour l’exposer comme objet précolombien.

 Le crâne de la Smithsonian Institution à Washington est le plus grand (25,5 cm sur 22,5 cm) et le plus lourd (14 kg). Il n'est pas transparent, mais translucide et trouble. Il n'a pas la mâchoire séparée du crâne, mais il est creux avec des orbites vides à la façon d’un vrai fossile. Donné en 1990 par une personne disant en avoir fait l’acquisition dans les années 1960 au Mexique, il a tout d’abord été mis de côté en attendant le résultat d’une expertise. Celle-ci a rendu publics pour la première fois en 1992 les doutes portant sur l’authenticité des grands crânes de cristal.

Collections privées ; propriété de pratiquants New Age ou de guérisseurs, leur provenance supposée n’a fait l’objet d’aucune vérification officielle : Crâne détenu par Nick Nocerino (décédé en 2004), aurait été découvert par lui-même dans un temple mexicain de l'État du Guerrero. Inspiré par un shaman, il l’a surnommé Sha-Na-Ra.

Crâne de cristal aurait été offert à Joann Parks par Norbu Chen, guérisseur tibétain ; il est surnommé Max ou crâne du Texas.



Une légende Maya est attachée à ces crânes de cristal : lorsque les treize crânes seront réunis, ils révèleront le secret de la vie. Selon leur tradition, ces crânes leur ont été transmis par les Atlantes qui les tenaient des Initiateurs venus du ciel...


   C'est en 1924 qu'Anna Le Guillon Mitchell-Hedges (17 ans) , et son père adoptif, l'explorateur anglais Frederick Albert Mitchell-Hedges (1882-1959) découvrent un crâne en cristal de roche dans    les ruines d'un temple de la cité Maya à Lubaantùn, au Belize.
    C'est une reproduction quasi parfaite d'un crâne humain féminin (En dehors de l'absence des sutures crâniennes). Il pèse 5 kg . Il est composé d'une mâchoire inférieure s'ajustant exactement à la    partie supérieure. Les propriétés optiques du crâne sont étonnantes : éclairé par le dessous, la lumière jaillit par les orbites. Frappé à l'arrière par les rayons du soleil, un faisceau lumineux    intense ( susceptible de mettre le feu ) jaillit des orbites, du nez et de la bouche.
    Certaine de son authenticité, Anna accepte de confier le crâne à une équipe de scientifiques spécialisés dans la cristallographie de la société Hewlet-Packard.

    Après 6 mois de tests, les conclusions tombent :

    Il est constitué d'un quartz naturel extrêmement pur, du dioxyde de silicium “piézo-électrique” anisotrope.
    Les deux morceaux sont taillés dans le même bloc de cristal de roche.
    Aucune trace d'instrument, ni marque microscopique quelconque.
    Sans trace d'usinage, il est impossible de dater sa fabrication ( le cristal ne vieillit pas ).
    Avec une technologie moderne au diamant il faudrait un an de travail pour obtenir l'aspect extérieur ( avec des traces d'usinage, ce que ce crâne n'a pas ! ), quant aux effets prismatiques, leur    reproductibilité est encore plus difficile.     La fabrication manuelle aurait requis 300 années de labeur continu...
    Crâne trouvé par Anna Le Guillon Mitchell-Hedges et son père.


  Il existe d'autres crânes de cristal, dont la découverte ou l'acquisition n'est pas défini. Nick Nocerino, propriétaire d'un crâne de cristal baptisé “Sha-Na-Ra” a fondé un institut de recherche    parapsychologique afin d'étudier leurs propriétés “psy”. Jo Ann Parks est détentrice de “Max” et Norma Redo est la propriétaire du crâne à la croix reliquaire.

    En 1996, tous les trois ont accepté de prêter leur crâne au British Muséum à fin d'expertise. Les résultats n'auraient pas été divulgués. Le British Muséum refusent de livrer leur conclusion.

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