Création - Evolution : la Science confirme la Genèse.

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CRÉATION - ÉVOLUTION

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la Science confirme la Genèse


La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.  (Albert Einstein)

Ne restons plus ignorants sur la création du monde telle que notre Seigneur nous l’a résumée dans les premiers chapitres du livre de la Genèse ! L’ordre de la chronologie biblique correspond exactement à toutes les découvertes faites par la Science. 

Ce livre a été écrit par un scientifique chrétien pour ceux qui souhaitent recevoir une explication cohérente sur la création de l’univers jusqu’à Adam, le premier homme créé à l’image de Dieu ; les êtres dits humains qui ont précédé Adam n’avaient pas été créés à Son image. C’est cette information qu’il nous manquait et bien d’autres encore dévoilées dans ce livre, pour comprendre les millions d’années de « construction » pendant lesquelles Dieu était à l’oeuvre afin que l’univers et notre terre tournent parfaitement ensemble pour le bonheur des hommes. 

Cette grande période est passée sous silence (elle est résumée en 7 jours) car La Bible n’a pas pour mission de nous expliquer en détails ces temps de conception. Cependant la curiosité et l’intelligence des savants les ont poussés, et les poussent encore, à vouloir comprendre les lois de l’univers pour les utiliser bien évidemment, mais aussi tenter de percer le mystère de la vie.


LE COMBAT CRÉATIONNISME / ÉVOLUTIONNISME NE DEVRAIT PLUS AVOIR LIEU, CAR IL Y A EU :

CRÉATION  ET ÉVOLUTION

ET NON :

CRÉATION OU ÉVOLUTION



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« CRÉATION ET ÉVOLUTION »

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📖 Genèse 1-8 

1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. 5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. 6 Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. 7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. 8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.


En lisant le livre de la Genèse, vous découvrirez que SCIENCE ET FOI ne peuvent pas être en opposition, mais bien plutôt en complémentarité puisque la Science nous permet non pas d’ « expliquer » Dieu, mais tente de comprendre la Création et son fonctionnement. 

Ne restons plus ignorants sur la création du monde telle qu’elle est résumée dans les premières lignes du livre de la Genèse ! L’ordre de la chronologie biblique correspond exactement à toutes les découvertes faites par la Science.


Introduction

Devant la confusion constatée, il nous est apparu comme nécessaire d’essayer de rapprocher les points de vue de la science et de La Bible considérée comme Parole inspirée et dictée par le Saint-Esprit à divers hommes (prophètes) choisis par Dieu. Il est en effet impensable que cette Parole Vérité puisse être en contradiction avec les recherches les plus exactes que la science a contrôlée de mille manières, dans de nombreuses disciplines, et par tant de savants compétents.

L’une des difficultés essentielles est le manque d’objectivité et de connaissance scientifique de certains croyants, incapables de consentir à réviser des bases anciennes souvent fausses que la religion a maintenues constamment contre vents et marées dans les églises chrétiennes (voir l’exemple de Galilée).

Nous croyons que cet ouvrage sera utile à beaucoup de chercheurs sincères, croyants ou non, et surtout à des jeunes gens chrétiens plus ou moins perturbés dans leur foi familiale par des études secondaires ou universitaires, qui sont parfois destructrices pour la foi. 


📖 Genèse 1 : 1-2
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. »


L’introduction est donnée dans les deux premiers versets du chapitre 1. Elle nous présente le Dieu créateur sous le nom pluriel d’Elohim. On y voit très bien le Dieu unique (sous trois formes) des chrétiens : Père, Fils et Saint-Esprit. 

Dans Genèse chapitre 2, ce même Dieu est nommé YHWH (*) ; c’est Lui qui va créer personnellement, et d’une manière nouvelle dépassant les lois biologiques, l’homme Adam, le premier être capable de recevoir l’Esprit.
(*) YHWH : Signifie littéralement JE SUIS

📖 Exode 3:14-15 "Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis (*). Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération." 

📖 Apocalypse 1:8 "Je Suis l'Alpha et l'Oméga dit le Seigneur, Celui qui Était, qui Est et qui vient, le tout puissant" Apocalypse 1:8

(*) celui qui suis (qui Est) = l'Être 


Après cette brève introduction, l’auteur décrit les 6 longs (jours) du travail de Dieu, divisés en 2 groupes de 3. Chaque jour commence par un soir et finit par un matin. La première de ces deux séries commence par la lumière-rayonnement, la deuxième par la lumière solaire, si importante pour la vie terrestre. 

1. La première série correspond à la mise en place du monde de la matière, pour aboutir à l’arrivée de la vie. 

2. La deuxième série décrit l’évolution de la vie, pour aboutir à l’homme. 

Bien que l'Esprit précède la matière, dans l'ordre de la création tel que relaté dans la Genèse l’ère de la matière précède celle de la vie humaine. Et à la fin, l’être humain étant apparu, l’auteur parle d’un septième jour cosmogonique (*), le grand sabbat de Dieu qui, cette fois-ci, ne se termine pas par "un nouveau matin". C’est l’attente de Dieu, jusqu’au grand matin final ; le temps immense de la patience de Dieu, celui du développement de l’homme, celui où nous sommes encore, et c’est l’histoire de la vie spirituelle de l’humanité qui commence. […]

(*) Cosmogonique du grec cosmo- " monde " et gon- " en­gendrer "

📖 Genèse 1 : 3
« Dieu dit : Que la lumière soit ! et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres … »

Là, nous assistons au premier acte de Dieu : Il va créer la lumière. C’est bien là la forme la plus élémentaire de la matière, de la pré-matière, en quelque sorte la première matérialisation de l’énergie. La lumière, ce n’est pas seulement celle que nous voyons de nos yeux, c’est tout l’univers des ondes, dont notre siècle a découvert les incroyables possibilités d’utilisation. La vitesse de la lumière (la plus grande qui soit possible) est d’environ 300 000 km par seconde.

La lumière est ainsi « séparée » des ténèbres. C’est elle qui crée cette différence : il y a la lumière et la non-lumière ; voilà le premier résultat du travail et du concept de Dieu : l’Esprit qui se mouvait a décidé de créer le rayonnement. C’est le premier saut dans ce qui s’appelle «matière». L’équation d’Einstein E=mc² va devenir possible. La masse va apparaître, l’électron n’est pas loin […]

Depuis quand l’Eglise est-elle dans l’ignorance des découvertes scientifiques et s’y complaît-elle (d’une manière générale) ?

Le problème de la condamnation de Copernic et de Galilée allait donc bien au delà du fait scientifique qui devait pourtant bientôt obliger le monde chrétien à réviser l’idée que la terre était statique au centre du monde. 

Galilée était aussi un chrétien sincère ; il expliquait sainement les rapports science et foi. Sa condamnation fut une erreur tragique qui a maintenu jusqu’à nos jours nombre de soupçons qui conduisirent finalement à la rupture entre science et foi. C’est cette rupture qui a maintenu le peuple chrétien dans l’erreur et dans l’ignorance, et qui a contribué au retard constant des croyants par rapport aux découvertes scientifiques, réalisées souvent, hélas, par des athées.

De nos jours des théories farfelues circulent sans cesse dans divers groupes de chrétiens évangéliques, pour combattre et dénigrer les véritables découvertes modernes par des affirmations tendancieuses, du genre de celles qui ont entraîné la condamnation injuste de Galilée. Dès lors, suspecter les découvertes, rester constamment en arrière par rapport à la technique, craindre la recherche pour « sauver » la foi, sont des attitudes irréversibles chez les théologiens. Au lieu de mener le monde et de devenir la véritable éthique devant présider à toutes les activités humaines, la religion s’est bloquée dans son essor. La tâche des théologiens était de découvrir les lois spirituelles et les lois sociales, comme les scientifiques ont découvert et utilisé les lois physiques, chimiques ou biologiques. Au lieu de dissocier, il faut rapprocher. Au lieu de diviser (diabolos = diviseur ), il faut unir. Au lieu de se cramponner au passé, il faut chercher à marcher la main dans la main vers la construction de l’avenir.

L’Eglise ne fera plus rien sans la technologie ; mais la science ne fera rien de bon pour l’homme sans une véritable éthique humaine : l’éthique chrétienne. Ce n’est pas une religion statique et rituelle qui va résoudre les grands problèmes éthiques qui se posent à l’homme moderne. Le ritualisme archaïque est inévitablement destiné à disparaître dans un très proche avenir […]

Pour combien de temps encore cette incompréhension entre scientifiques « athées » et chrétiens « ignorants » ?

N’est-il pas tragique de lire les déclarations de certains scientifiques athées qui se moquent de La Bible parce que l’Eglise (soi-disant infaillible) a soutenu durant des siècles la théorie de la génération spontanée comme « manifestation de la volonté divine », selon Saint Augustin ? Lénine lui-même a dû reconnaître que ces idées erronées étaient tirées des théories d’Aristote et non des écrits bibliques : « les scolastiques et les ecclésiastiques s’emparèrent de ce qui était mort chez Aristote, et non de ce qui était vivant », dit-il.

D’autre part, les idées de Saint Thomas d’Aquin ont empêché des siècles durant tout progrès scientifique, en affirmant comme un dogme intangible que les êtres vivants étaient issus de la matière inanimée après animation par un principe spirituel : ainsi disait-on par exemple que des matières en putréfaction produisent des insectes, des vers, des souris et des scorpions ! Il existait même des recettes pour faire naître des canards et des oies, à partir de certains végétaux, et jusqu’en 1700 existaient des recettes pour produire des souris à partir des grains de blé … 

Cela nous montre combien les savants ont de la peine à penser que la vérité peut être soutenue dans les Saintes Ecritures, car ils s’imaginent que l’Eglise avait tiré de La Bible ces théories fantaisistes. En réalité elle les avait héritées des Grecs et des Romains. La Parole de Dieu ne parle jamais de tels concepts biologiques.

D’un autre côté nous ne pouvons donner raison aux scientifiques qui prétendent qu’il existe une génération spontanée de la vie et en acceptent la possibilité. 

Là ce sont eux qui sont retardataires. Car comme l’a montré Pasteur pour les infections, il faut qu’il y ait des bactéries pour que ces processus se développent. La matière inerte est incapable de les produire. Comment donc générerait-elle la vie ? […]


Et voici l’eau !

Le résultat final du refroidissement progressif de notre écorce terrestre et de notre atmosphère fut l’apparition de «l’eau, puis du sec» dont parle le verset 9 de la Genèse. Mais auparavant, et durant des milliards d’années, notre terre, qui était à l’origine un peu de plasma, s’est transformée par d’innombrables réactions de chimie nucléaire, puis de chimie minérale, pour réaliser l’écorce protectrice dont nous parlions plus haut (un peu comme la coquille d’un œuf). Cette coquille, au fur et à mesure du refroidissement, a atteint la température de 100°C, à partir de laquelle l’eau a pu se condenser peu à peu. […]


La dérive des continents.

La surface de notre terre a bien changé avec le temps. Il y a environ 200 millions d’années, il n’y avait qu’un seul continent, la Pangée, et le reste n’était qu’un seul océan, Thétys. La chaleur était grande au centre des terres immergées, au point que des fentes s’y produisirent sous les poussées telluriques, et que la mer se précipita à l’intérieur des terres. Le continent fut ainsi fractionné en plusieurs morceaux qui se mirent à dériver, donnant peu à peu nos mers, nos îles et nos divers continents actuels.
En même temps, de violents mouvements de l’écorce terrestre se sont produits, qui nous expliquent pourquoi d’anciens fonds marins se retrouvent aujourd’hui transportés jusqu’aux sommets de nos montagnes, et même à 5 500 mètres d’altitude dans l’Himalaya …  

Le golfe du Bengale est à 1 000 km au moins de cet endroit… et pourtant on retrouve des fossiles de lys de mer, des oursins et des bivalves dans les roches du Népal ; sans compter les coraux et les foraminifères, un plancton des mers chaudes ! Il faut donc bien admettre que ces rochers étaient autrefois des fonds marins, puisqu’on retrouve même les marques des vagues sur les plages à certains endroits, comme si les vibrations des vagues étaient là, pétrifiées à 2 000 mètre d’altitude. Quelle force a pu pousser ces fonds marins à de telles hauteurs ? […]



📖 Genèse 1 : 14
« Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel pour séparer le jour d’avec la nuit… v 16 : Dieu fit les deux grands luminaires… »

L’atmosphère va s’enrichir pendant des millions d’années en oxygène. Toute la verdure se comporte comme un immense poumon, absorbant le CO2 et rejetant l’O2, exactement à l’inverse de ce dont ont besoin les animaux, qui absorberont l’oxygène pour rejeter le gaz carbonique.
Nous avons vu que la concentration de l’oxygène allait constamment augmenter, jusqu’à atteindre la valeur de 20 % de notre atmosphère actuelle. Il manquait encore un élément pour que survienne une modification capitale dans la végétation : l’apparition de la lumière solaire. A un moment donné, l’énorme couche de nuages (dus à l’évaporation constante qui se produisait dans cette espèce de grande serre) s’est déchirée. […]

La phrase « Dieu fit les deux grands luminaires » ne contient pas l’idée de « bara » (faire sortir de rien), mais plutôt celle de faire apparaître. Dans la photosphère initiale, les nuages s’effritent peu à peu et disparaissent souvent du ciel, tandis qu’apparaissent les astres et surtout le soleil. Dès lors seront bien définis les jours et les nuits, les saisons, les années, dans leurs rythmes respectifs qui resteront inchangés jusqu’à nos jours.


Datations.

Les météorites ont permis de montrer par l’analyse des variétés isotopiques du plomb que l’âge de la croûte terrestre est du même ordre que la leur, soit 4,7 milliards d’années. Les mêmes chiffres ont  été obtenus pour les roches lunaires dont on a ramené des échantillons. En ce qui concerne les organismes fossiles, les datations sont beaucoup plus faciles que pour les déterminations de l’âge des roches. La méthode au carbone 14, qui a été parfois décriée, offre malgré quelques imperfections une sécurité généralement très grande, car les lois de la radioactivité sont immuables […]


📖 Genèse 1 : 20
« Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que les oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa (bara) les grands poissons (tanninims ou monstres marins) et tous les animaux qui se meuvent … ce fut le cinquième jour. »

Comment mieux décrire ce que nos paléontologues d’aujourd’hui connaissent maintenant si bien: toute cette période qui va du permien à la fin du crétacé, soit entre – 250 et – 100 millions d’années, qui vit la suprématie des grands sauriens. Ces monstres, vraiment sortis des mers, amphibiens gigantesques, plésiosaures, dinosaures, ptérodactyles, kangourous ailés, crocodiles énormes… Et là encore, l’ordre de la chronologie biblique correspond exactement à toutes les découvertes faites dans la nature à l’ère secondaire. Le système des branchies, propre aux animaux aquatiques, va être complété par l’apparition de la respiration pulmonaire […] Nos tortues et nos lézards actuels sont des rescapés de ces espèces autrefois géantes qui dominaient les bords des océans primitifs […]

Au milieu de ce sixième jour cosmogonique, toute la variété de la vie est instituée. Des multitudes d’espèces, déjà très évoluées, recouvrent la surface de la terre… Il n’y a pas là de hasard, mais une évolution guidée, progressive, édifiée avec un savoir stupéfiant… Tout se met en place pour la finale de ce merveilleux édifice.



Et voici l’homme !


📖 Genèse 1 :26
« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… il créa l’homme et la femme… »

Maintenant c’est l’heure H. Parmi les primates, les créatures les plus intelligentes, au cerveau le plus développé, il va apparaître une nouvelle dimension à la vie, un maître intelligent et capable de gérer, de contrôler, de prévoir… l’être humain […] L’abondance du matériel fossile actuellement découvert montre que les premiers hommes se sont séparés des autres primates il y a environ 4 millions d’années. L’Homo Sapiens, lui, n’a été retrouvé que depuis 100 000 ans […] On peut certifier actuellement que l’Australopithèque n’était pas un homme, mais bien un Homo Hamabilis (qui crée des outils de façon logique). D’autre part, jamais un animal ne peut en concevoir, ni même construire une phrase cohérente. Jamais non plus un singe, même s’il arrive à comprendre une centaine de signes, ne pensera à les associer pour construire des phrases intelligentes… Lucy, il y a 3,5 millions d’années, était un anthropoïde femelle […] Finalement il y a 35 000 ans environ, apparaît l’Homo Sapiens Sapiens, en tous points semblable à nous […]

Au verset 7 de Genèse 2, nous sommes à la création d’un homme unique, nouveau, qui sera spécialement dénommé par Dieu : ADAM, par la suite. […]

Pour son éducation, Dieu le place en un endroit spécial, bien précis du Proche-Orient, et dont on peut déterminer presque exactement la position entre le Tigre et l’Euphrate, quelque part dans l’Irak actuel… cette région est bien le siège des civilisations prestigieuses de l’Antiquité, et à l’origine du Croissant Fertile qui devait conduire à la civilisation moderne. Cet être nouveau, ce Fils de Dieu bien-aimé, avait en somme la mission du Christ, et s’il a échoué dans sa mission, c’est le second Adam (Jésus-Christ) qui la réussira pleinement : révéler que Dieu est Amour. […]


La chute.

C’est vraiment un événement capital dans l’histoire de l’humanité. Il semble qu’avant les plantes, les animaux et les hommes, existaient encore d’autres créatures d’un niveau supérieur, et dépourvues de corps physique : les anges. Beaucoup de textes bibliques y font allusion, et deux particulièrement peuvent nous aider à comprendre la chute (Esaïe 14 >> et Ezéchiel 28 >>) […]

Pour Adam, la conséquence de la chute, son châtiment immédiat, ce sera l’exclusion du jardin qui avait été créé spécialement pour lui en Eden. Adam et Eve puis leurs descendants vont se trouver errants sur le reste de la terre, au milieu des hommes et des animaux sauvages, sur une terre ingrate, qu’ils vont tout de même « domestiquer » en quelque 6000 ans. Mais quelle bataille à l’aveuglette, quelle perte de temps et de forces, avec ces luttes fratricides continuelles ! Et non seulement contre les forces de la nature, mais contre des clans d’hommes de toutes sortes, se battant pour dominer les autres, à l’image du système satanique qui va servir de modèle institué, consciemment ou non […]

Nulle part il est écrit que Adam fut le premier homme, mais il est dit qu'il fut le premier à être créé à l'image de Dieu. Ce qui est complètement différent !

Il est intéressant de remarquer que, contrairement à la tradition disant qu’Adam fut le premier homme, La Bible parle de la fuite de Caïn après son crime, et de sa peur des autres hommes qui le tueraient s’il quittait sa tribu… Dieu le rassure, et il s’en va construire une ville, le première semble-t-il, la ville d’Hénoc, nom de son fils aîné. Une ville se construit avec des habitants… donc que la terre était alors bien peuplée, et qu’un fils ne peut lui avoir été donné que par une femme autre qu’une sœur ! […]

Les questions que nous pose la chute sont nombreuses : ses raisons, la permission de Dieu pour que l’homme demeure libre et fasse toutes ces expériences, le rôle « éducatif » de Satan, du mal, de la lutte constante pour que le bien gagne péniblement ; tout cela reste très mystérieux. 

Seul le retour à la communion d’amour avec Dieu peut effacer, pour ceux qui se plient à son plan rédempteur, les jugements issus de la chute, mais, hélas, aucune de ses conséquences. La voie de la connaissance du bien et du mal devait être, pour chaque être humain, complétée par la voie de l’arbre de Vie, et seul le Christ a pu l’ouvrir, par son amour inconditionnel à Dieu, parce qu’Il en est digne, et seul Il peut nous procurer la vie éternelle refusée à Adam et Eve. […]



Actuellement, où en sommes-nous ?

Notre planète est plutôt dans une période de réchauffement, et les glaciers perdent encore chaque année quelques pour cent de leurs poids. La prochaine glaciation est prévisible pour l’an 20 000 environ. Nous voyons combien l’équilibre est fragile à la surface de la terre : il faut si peu de chose pour passer chez nous d’une température moyenne de 15 degrés à – 50 degrés ! La surface de la terre est donc loin d’être immuable, comme nous le pensons, vu la brièveté de nos vies et de nos civilisations par rapport aux durées cosmiques. Notre civilisation traverse une période particulièrement favorable qui n’est pas étrangère au développement actuel de sa technologie […]

Nous ne dépendons pas d’un caprice quelconque de l’homme, serait-ce la puissante bombe à hydrogène ou autres épouvantails écologiques… nous dépendons d’un ordre impeccable que Dieu a voulu, et toute cette création ne passera que lorsque Son Plan sera pleinement achevé, et non au gré des fantaisies plus ou moins criminelles de quelques petits hommes […]

Nous sommes dans le septième jour cosmogonique où, nous est-il dit : 
📖 « Dieu acheva au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et Il se reposa… » 
Nous vivons normalement dans le Jour du repos de Dieu, et cela peut durer très longtemps, sans que nous ne puissions rien y changer … Il attend … Toute la suite de La Bible ne sera que la petite histoire de l’homme, avec ses combats, ses échecs et ses réussites. Et surtout le dessein extraordinaire de l’Esprit de Dieu, qui va accompagner d’un amour particulier cette petite créature merveilleuse qui est l’aboutissement et le but de toute sa création antérieure, comme une sorte de joyau qu’Il aurait extrait de la gangue matérielle, tout étant conçu dans ce but […]



Pour une compréhension spirituelle du livre de la Genèse suivez ce lien :

Le livre de la Genèse. Révélé




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W.K.P
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