Lettre a l'Église d Éphèse - Analyse

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Éphèse

La perte du premier amour




Texte de base : Apocalypse 2 : 1-7


Introduction :


Les 7 Églises (*) représentent l'Église universelle de tous les temps. Chaque Église nous renvoie notre propre image à un moment de notre marche vers la Jérusalem céleste : nous pouvons être aujourd'hui Éphèse, et demain Pergame. Nous discernons dans une des sept Églises un instantané de notre situation présente, et dans les sept Églises prises dans leur ensemble un panorama de notre vie entière, vue du Ciel, hors du temps.

Chaque membre de l'Église se trouve à un instant donné à un endroit différent des autres membres, sur le même chemin. Nous avons donc aussi dans la vision des sept Églises un instantané de l'Église telle qu'elle est vue ici et maintenant, composée de pierres plus ou moins achevées, de membres plus ou moins près du but. 

Les sept Églises sont aussi l'Église telle qu'elle est vue dans tous les siècles, si nous étendons la portée de notre vision à tous les croyants de tous les temps.

Ainsi, nous avons une description en plénitude de l'Église, transposable à toutes les époques et dans tous les lieux, et concernant chacun de ceux qui composent le Corps de Christ.
1 Corinthiens 3 : 16 "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?" 

(*) Eglise = Ek klesia (Grec) : Signifie littéralement "appelé hors de..." 

Note : sur notre chemin spirituel nous pouvons être traversés tour à tour par chacune des églises de la révélation (nous pouvons être aujourd'hui Éphèse et demain Pergame...) L'église universelle n'est connue que de Dieu seul, elle est composé de tous les croyants (Chrétiens) de tous les temps et non pas une dénomination quelconque en un lieu ou un temps donné 

"Vous êtes le temple du Dieu vivant..." ce que nous allons voir en étudiant l'histoire de l'église d'Éphèse est une "image" une allégorie de ce qui ce passe en nous ... Le temple c'est toi ! 

Christ est la tète nous sommes les membres...

La dernière fois que nous avons ouvert ensemble ce livre si précieux et si important (*) de l'Apocalypse, nous avions trouvé Jésus debout, présent au milieu des sept Eglises d’Asie. Alors que Jean écrit à la première d’entre elle, c’est de nouveau ici que nous le retrouvons : 2 : 1.


Le fait que Jésus soit présent et qu’Il marche personnellement au milieu des églises a pour nous, comme pour les églises dont il s’agit ici, à la fois quelque chose de rassurant et de redoutable :

- rassurant car, comme le montre Jean, c’est Lui, Jésus, qui tient les sept étoiles dans sa main droite. Si les églises, telles les étoiles dans l’obscurité du ciel, sont appelées à être des lumières qui brillent dans ce monde de ténèbres dans lequel nous nous trouvons, nous voulons nous souvenir que ce n’est pas d’abord d’elles-mêmes mais de leur Seigneur que dépend leur sécurité.

Qui tient l’Eglise dans sa main, son témoignage, son rayonnement, son impact dans ce monde ? De qui dépend sa sécurité ? Est-ce de ses responsables, des missionnaires, de la vie de ses membres ? Non ! C’est d’abord, nous montre Jean, du Seigneur. Il est celui qui nous entoure par derrière et par devant et qui met Sa main sur nous. Rien de ce qui nous touche et nous atteint n’arrive sans passer par Lui.

- si le fait que Jésus tient dans sa main droite les sept étoiles a tout pour nous rassurer, la vision de Jean nous montre que ce fait ne suffit pas à lui seul pour résumer la position de Jésus dans l’Eglise. Non seulement Jésus tient le témoignage de l’église dans sa main, mais encore il marche au milieu d’elle. Or, cet aspect, s’il a d’une certaine façon un côté rassurant, a aussi un côté redoutable.

Ce côté est que rien dans la vie de l’église au milieu de laquelle Jésus marche, ne saurait être caché à Ses yeux et passer inaperçu. Je connais, dit Jésus à l’église d’Éphèse… Je sais exactement où tu en es avec Moi, dans quel état tu te trouves, ce qui va bien, mais aussi ce qui ne va pas ou plus aussi bien aujourd'hui que dans le passé. Si tu peux te tromper toi-même sur ton compte et sur ton propre état, sache que tu ne peux pas Me tromper. Il serait sage donc que tu M’écoutes pour réformer ce qui doit l’être. Car, si je te confronte à ton état, si je pose sur toi un diagnostic, ce n’est pas d’abord pour t’affliger, mais pour te guérir.

Tel est l’état d’esprit dans lequel Jésus ici, comme plus tard, fait le tour des églises. Son objectif n’est pas de juger ni de détruire, mais bien de traiter. 

Avec Éphèse, nous abordons comme nous le voyons, la 1ère d’entre elle. Si tel est l’ordre dans lequel Jésus traite les églises, croyons bien qu’il n’y a là rien qui soit dû au hasard. Car le mal qui atteint l’église, qui la ronge et la dégrade, a commencé quelque part.

Ce quelque part, Jésus le révèle ici : c’est, dit-il, la perte du premier amour, la perte qui, pourrait-on dire, est à l’origine de toutes les autres pertes spirituelles, morales, mais aussi plus tard doctrinales.

Analyse du danger de cette perte et de la façon avec laquelle, avec l’aide de Dieu, elle peut-être annulée.

L’amour : son importance :

S’il y a bien, dit l’apôtre Paul, une chose, une vertu qui surpasse toutes les autres dans la vie de l’Eglise, c’est l’amour : 1 Cor 13 : 1-3. Le constat de Jésus pour l’église d’Éphèse dans l’Apocalypse de Jean rejoint celui de Paul.

L’église d’Éphèse a beau être un modèle de belles œuvres, de persévérance, de justesse doctrinale, ayant perdu le 1er amour qu’elle avait pour son Seigneur, elle a perdu, montre Jésus l’élément essentiel, ce qui était le moteur même de l’énergie et de la motivation qui la fait vivre.

Sans doute l’église d’Éphèse fonctionne-t-elle encore bien. A la regarder de l’extérieur, il semblerait que rien n’ait vraiment changé. La Parole continue à être prêchée ; les messages sont justes et de qualité ; les activités et les réunions habituelles de l’église se poursuivent. Mais, malgré tout, quelque chose a disparu. Et ce quelque chose, qui est la chose la plus précieuse et la plus chère à Jésus, ne saurait à ses yeux passer inaperçu.

Si la norme selon laquelle en tout temps l’église devrait vivre est le premier amour, que signifie-t-il ? Comment, au travers de quelles preuves peut-on voir et juger de la qualité de notre amour pour Dieu. Regard sur l’Ecriture pour essayer de le comprendre.

Les preuves de l’amour :

La 1ère preuve de l’amour tient au prix que celui qui aime est prêt à payer pour manifester l’attachement qu’il a pour l’être qu’il aime. De nombreux exemples bibliques témoignent de l’importance première de ce critère comme preuve de l’amour :

- Jean 3 : 16 : Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique 
- Je me souviens, de ta fidélité de jeune fille, de ton amour de jeune mariée, quand tu me suivais au désert, sur une terre où rien ne pousse : dit Dieu à Israël Jérémie 2 : 2
- Marie, aimant Jésus, prit une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, en répandit sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux : Jean 12 : 3 
- Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Pendant le dîner, il se leva de table, se défit de ses vêtements et prit un linge qu’il attacha comme un tablier. Puis il versa de l’eau dans une cuvette et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer : Jean 13 : 1-5 
Jésus dit en conclusion : Au vainquant Je donnerai de manger de l’arbre de la vie qui est dans le paradis de Dieu. 

C’est comme si Jésus nous disait : si ici-bas tu fais de Moi Ta vie, Je te promets pour l’éternité de te donner accès à ce qui est la Source même de la vie ! Souviens-toi de ce qui animait et remplissait ton cœur dans les premiers jours de ta vie avec Lui. En ce temps-là, suivre Jésus ne te semblait ni exigeant, ni pénible, ni coûteux. Jésus, rappelons-le ici, ne parle pas à quelques individus en particulier, mais à toute l’église.

D’autres exemples bibliques plus simples montrent cela et témoignent de la manière dont le premier amour s’est manifesté dans la vie des premiers chrétiens :
- Actes 2 : 44-45 ; 4 : 32. Sens extrême de la communauté- Galates 4 : 13-15 : manifestation élevée de l’estime que l’on a pour l’autre- Hébreux 10 : 32-34 : l’amour des premiers jours.

Quelle place occupe Jésus dans mes affections ? Suis-je plutôt comme Marie qui estime que rien n’est trop beau, trop cher, trop coûteux pour Lui ? Ou plutôt comme Judas qui estimait qu’il ne faut pas exagérer, qu’il y a des limites à l’expression de l’amour que l’on a pour Jésus, qu’il faut certes L’aimer, mais de là à sacrifier l’essentiel, il y a là de l’abus, du gaspillage, de l’extrémisme…

Quelle place occupe Jésus dans mon emploi du temps de tous les jours, dans la gestion de mes biens, de mon budget ?

Alors que l’Éternel fait le procès de Son peuple, Il lui reproche en Esaïe une chose qui est l’une des marques évidentes de la perte du premier amour qu’il avait pour lui : c’est le mépris dont il faisait preuve à l’égard du respect du sabbat : Ésaïe 58 : 13-14. Et nous comment considérons-nous le jour du Seigneur ? Est-ce d’abord un jour pour nous ou pour Dieu ? Est-ce juste que nous sacrifiions ce jour pour d’autres intérêts ?


Rappelons-nous qu’au-delà de nos paroles, ce sont les choix que nous faisons et les décisions que nous prenons qui témoignent en premier lieu du degré d’amour que nous portons à Jésus !
C’est dans le livre de l’amour de la Bible, le Cantique des cantiques, que nous trouvons la seconde preuve de l’amour : Cantique 2 : 5, c’est la maladie qu’occasionne l’amour.

Quelle est cette maladie de l’amour ? Tous ceux qui, un jour, ont été follement amoureux de quelqu’un l’ont connu. C’est le fait que, tellement absorbé par la pensée de l’autre, celui qui aime en perd l’appétit ainsi que tout intérêt pour autre chose.
Les psychologues s’accordent d’ailleurs pour dire que, si l’état amoureux est normal, il ne faudrait pas, que dans ses premiers effets, il dure trop. Sans quoi il risque de mettre sérieusement en danger la vie et l’équilibre psychique de la personne.

Il y a cependant dans l’état amoureux un parallèle fort avec le premier amour qui doit habiter notre cœur pour le Seigneur. C’est l’idée selon laquelle il nous est impossible, insupportable d’être éloigné, séparé de Lui, de ne pas ou plus le côtoyer. Ressentons-nous au fond de nous-mêmes chaque jour la faim et la soif de Dieu. Le fait de ne pas Le côtoyer, en ne lisant pas sa Parole ou en ne priant pas, se traduit-il par un sérieux manque dans notre vie ?

Si oui, c’est que notre amour l’appelle, et nous pouvons nous en réjouir. Sinon, il faut nous interroger sérieusement sur la qualité, voire même la réalité de notre relation/Foi avec Dieu. Si nous pouvons nous passer de contact avec Dieu aussi facilement que du contact avec notre voisin, il faut sérieusement nous interroger sur la nature du lien qui nous lie à Lui.

...

Causes de l’abandon du premier amour

Si l’amour est essentiellement le sentiment du besoin de l’autre, de Sa présence, d’où vient que, aimé par Dieu, le chrétien en vienne à perdre ou abandonner son amour ? Parmi toutes les causes possibles qui sont à l’origine de cet abandon, j’aimerais en citer 4 :
1 - la première est celle qui guette toute personne engagée dans une relation d’amour : le temps qui passe, la routine, l’habitude qui s’installe. Cette première est la cause non avouée de multiples divorces. " Nous n’avions rien l’un contre l’autre, mais il n’y avait plus de surprises, plus de nouveautés, plus d’enchantement dans notre relation. Nous nous sommes séparés. "
Si le premier amour est le fruit d’une découverte et d’une révélation, celle de l’autre, il ne peut durer que si cette découverte et cette révélation se poursuivent. Il n’est pas dans l’idée de Dieu que notre amour pour lui, comme entre nous, s’arrête parce que nous connaissons l’autre. Si nous Le connaissons, sachons que nous le connaissons encore peu et que toute notre vie peut être une découverte émerveillée de ce qu’Il est.
" Tu ne m’as pas invoqué Jacob, car tu t’es lassé de moi dit Dieu à Israël : Ésaïe 43 : 12

Avons-nous encore soif de Dieu ? Sommes-nous encore passionnés par Lui, dévorés par le désir de Le connaître toujours plus ? Alors c’est que nous sommes toujours animés de notre premier amour ! Si, par contre cette passion n’est plus au cœur de notre vie, sachons que nous n’irons pas très loin dans notre vie chrétienne !

2 - la seconde, si elle peut être tout à fait possible dans une vie de couple, ne devrait, quoi que présente, jamais être possible dans notre relation avec Dieu : c’est la déception.
Alors qu’ils entrent dans le mariage, il se peut que les jeunes mariés se trompent et s’illusionnent fortement sur ce qu’ils vont vivre : " Notre vie va être un conte de fées ! " Deux mois plus tard, le conte de fées a déjà pu virer au cauchemar ! Se peut-il qu’il en soit ainsi dans notre relation avec Dieu ? Dieu peut-Il nous décevoir ? Si oui, cela ne peut venir que d’une seule chose : non de Dieu, mais des fausses attentes que nous nous étions faits dans notre relation avec Lui !
C’est tel jeune homme qui espérait épouser telle jeune fille. Il a longtemps prié à ce sujet, il a attendu et la chose ne se fera pas. C’est tel chrétien qui aspirait à occuper telle position dans l’église, dans son entreprise ou ailleurs, et la chose ne se fera pas. C’est tel pasteur ou missionnaire qui voit l’église de son collègue grandir tandis que la sienne stagne… Dieu ne lui ayant pas donné ce qu’il désirait, le chrétien tombe dans l’amertume, la frustration, la colère et perd son premier amour.
Nous ferions bien de relire le contrat sur la base duquel Dieu a établi Sa relation avec Nous ! Nous a-t-il promis une vie facile, prospère, la réussite à tout coup ? Non, Il nous a promis deux chose : Sa présence avec nous, en nous et la vie éternelle(*). Bien qu’Il nous donne en réalité beaucoup plus, tout le reste est du surplus. C’est pour Lui-même et non pour ce qu’Il nous donne ici-bas que Dieu veut être aimé.
(*) Jean 17 : 2-3 "selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. 

3 - La 3ème cause d’abandon du premier amour est, à la fois la plus courante et la plus souvent dénoncée dans la Bible : c’est tout simplement le retour à la pratique du péché (*), aux anciennes habitudes que nous avions abandonné.
(*) Péché : Littéralement péché signifie viser à coté (manquer la cible, errer) la cible étant l'instauration du royaume et la justice de Dieu "Christ en nous"...
Matthieu 6 : 33 "… Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus."
Galates 2 : 20 "…J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi."

J’aimerais dire ici que le retour au péché n’est pas que le fait de chrétiens tièdes ou charnels. Il peut tout aussi bien momentanément être le vécu d’hommes de Dieu et de chrétiens consacrés. Preuve en est par la chute dramatique du roi David, appelé l’homme selon le cœur de Dieu, qui en un instant d’égarement, a commis un adultère, puis un meurtre et a plongé ensuite sa dynastie dans la discorde et la guerre.

Les pertes spirituelles que nous pouvons connaître à cause du péché sont incalculables. Mais la perte la plus grande est sans doute celle de notre relation avec Dieu : Ésaïe 59 : 1-2. C’est pourquoi, veillons et prions car c’est tous les jours que nous sommes en danger de tomber.

- La 4ème cause est sans aucun doute l’une plus douloureuse de toutes pour Dieu, celle pour laquelle Son cœur est le plus attristé : c’est l’idolâtrie(*), le fait d’accorder à quelqu’un ou à quelque chose d’autre, plus de passion, d’amour, d’intérêt, d’attachement que pour Lui. Rappelons-nous de l’épisode du veau d’or et de la rapidité avec laquelle, après avoir été délivré de l’Egypte, Israël s’est plongé dans l’idolâtrie !
(*) Idolâtrie = idéolâtrie - idoles = idéologies. Conceptions erronées que l'on se fait de Dieu
Ce n’est pas en vain que la 1ère épître de Jean consacrée en grande partie à l’amour se termine par ces mots : petits enfants, gardez-vous des idoles : 1 Jean 5 : 21

Éphèse

Où se trouve le remède à la perte du premier amour ? Jésus nous en donne la clé dans la lettre qu’Il adresse à l’église d’Éphèse :

1. Souviens-toi : v 5


Si l’amour pour Jésus a fait que tu aies pu faire en ce temps des choix radicaux, rien n’empêche que aujourd’hui ce soit encore le cas !

2. Repens-toi et pratique tes premières œuvres :

La de prières est devenue lassante, la lecture de la Parole ennuyeuse ? Servir les autres passe après toi ? Donner de toi même, de ton temps, de l’argent ou de tes biens pour l’œuvre de Dieu n’est plus une priorité ? Repens-toi, change d’attitude et recommence à te fixer des objectifs clairs, précis et chiffrables devant Dieu. Sans quoi, Dieu le dit ici à l’église d’Éphèse, tu risques non seulement de perdre ta place, ton rayonnement dans ce monde, mais pire encore, tu risques d’être privé de ta récompense dans les cieux : v 5 et 7


Que Dieu nous donne dès maintenant de nous préparer, par notre amour pour Jésus, à l’éternité qu’Il nous a réservé !

Conclusion :

Bien que différent dans la forme, les 4 exemples que je viens de citer témoignent tous de la même réalité. L’amour passionné ne peut faire autre chose que donner et se donner… jusqu’à la mort. Il n’y a pas d’amour véritable sans sacrifice, sans renoncement à sa personne, sans le fait de placer au-dessus de soi, de sa vie, de ses intérêts, l’être aimé ; c’est là l’amour que Dieu a montré pour nous et qu’Il souhaite que nous montrions aussi pour Lui.


La paix soit avec vous



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