Sabbat : Le repos du septième jour [ Analyse ]


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LE REPOS DU SEPTIÈME JOUR


"[...] Dieu acheva, le sixième jour, ses œuvres, les œuvres qu'il avait faite; et il se reposa le septième jour de ses travaux, de tous les travaux qu'il avait accomplis. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce que ce jour-là il s'était reposé de toute ses travaux qu'il avait entrepris de faire." 📖 Genèse 2:2-3


📖 Références :

"[...] Élohim se reposa le 7ème jour..." (Genèse 2:2-3)
"[...] Venez à moi... je vous donnerai du Repos." (Matthieu 11:28)
"[...] Il nous est demandé d'entrer dans Son Repos." (Hébreux 4:9) 
"[...] Rejetez sur Lui tous vos soucis, car Lui prend soin de vous." (I Pierre 5:7)
"[...] Celui qui est entré dans son repos s'est reposé de ses œuvres, comme Dieu des siennes." (Hébreux 4:10)
"[...] Notre repos ne provient pas du fait que nous sommes ce qu'Il désire, mais du fait qu'Il est ce dont nous avons besoin." (J.-N. Darby)


🔑 Clé de compréhension :

LE REPOS

📖 (*) Galates 2:20
"[...] Je suis crucifié avec Christ - et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi - et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans [la] foi, la [foi] du Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi."
(*) En quoi le Repos de Dieu, que nous offre Christ, est-il en rapport étroit avec Galates 2:20  ? La réponse est simple : si moi, je ne vis plus, mais que Christ vit en moi, je suis en constant repos, en Lui.
📖 Jean 14:27
"[...] Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point."

Le jour du sabbat, nous ne portons rien, spirituellement parlant : depuis notre résurrection (nouvelle naissance), nous sommes dans le repos en Christ, et notre fardeau n'est plus notre fardeau, nos peines ne sont plus nos peines, nos souffrances ne sont plus nos souffrances : Christ les porte pour nous

Je puis alors lâcher prise, en Lui faisant confiance que rien n'arrive qui ne soit le fruit de son Amour pour moi, et que tout concourt à mon bien (selon I Cor. 10:13 & Rom. 8:28)

De plus, c'est Dieu qui opère en moi et le vouloir et le faire, conformément à Son projet plein d'amour (selon Philippiens 2:13), du moment qu'en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être (Actes 17:28)

"[...] Rejetons sur lui tous nos soucis, car il a soin de nous..."

***


Eckhart (👉)

"Si je lui donne tout ce que je suis, Il me donnera tout ce qu'Il est : Attache-toi à Dieu et tout bien s'attachera à toi. (...)
Qui s'est attaché à Dieu, Dieu s'attache à lui, ainsi que toute vertu :
  • ce qu'avant tu cherchais maintenant te cherche
  • ce qu'avant tu chassais maintenant te chasse
  • ce qu'avant tu voulais fuir maintenant te fuit. 
C'est pourquoi, celui qui est bien attaché à Dieu voit s'attacher à lui tout ce qui est divin et fuir tout ce qui n'est pas semblable mais étranger à Dieu.

(...) En vérité, l'homme qui serait entièrement sorti de lui-même serait à tel point enveloppé de Dieu que : aucune créature, sans exception, ne pourrait le toucher sans toucher d'abord Dieutout ce qui l'atteindrait devrait l'atteindre à travers Dieuen Dieu tout prendrait pour lui saveur et aspect de divin.
Si grande que soit une souffrance, du moment qu'elle passe par Dieu, c'est Dieu qui la supporte le premier.


EST-IL PERMIS DE FAIRE DU BIEN LE JOUR DU SABBAT ?

 📖 Matthieu 12:1-14 
"Je prends plaisir à la miséricorde ET NON AUX SACRIFICES."

📖 Romains 4:5 
"[...] et à celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice."
...


LA LOI
RENDUE VAINE PAR LA TRADITION


📖 Matthieu 15:5-6
"[...] Mais vous, vous dites: Celui qui dira à son père ou à sa mère: Ce dont j'aurais pu d'assister est une offrande à Dieu, n'est pas tenu d'honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit votre tradition." 

🔑 Clé de compréhension :

Il ne faut pas comprendre le Seigneur comme s'il avait réprouvé les Juifs parce qu'ils observaient le 7ème jour (c'était leur devoir) ; il les réprouva parce qu'ils tombaient dans l'extrême.

Les Pharisiens exagéraient particulièrement certaines parties de la loi. S'ils admettaient d'une part que l'on pouvait manger du blé le jour du sabbat, ils appelaient moissonner le fait d'arracher des épis et vanner, battre, celui de frotter les épis dans les deux mains et d'en souffler la balle. 

De même éloigner une petite bête d'une personne c'était autant que chasser et ainsi la loi divine très raisonnable paraissait absurde à beaucoup. Ce sont ces absurdités que Jésus combattait. 

Il montra qu'on avait le droit tous les jours de satisfaire sa faim et cita un cas où David n'en reçut aucun blâme, il cita aussi le fait que les prêtres accomplissaient des travaux au jour du sabbat sans pour cela se rendre coupables. Il expliqua que Dieu désirait voir plutôt se développer parmi les hommes la miséricorde mutuelle que de sacrifier leur aisance matérielle.

Puis, comme pour démontrer le bien-fondé de son assertion. II guérit un homme qui avait la main sèche, prouvant par là qu'il était dans les bonnes grâces de Dieu qui par ce fait sanctifiait ses enseignements. 

Il montra encore à ses critiques leur inconséquence, leur disant que si une brebis tombait dans une fosse le jour du sabbat ils l'en sortiraient, combien illogique était donc leur attitude de s'opposer à la guérison des infirmités humaines le jour du sabbat. 

Mais, hélas, on ne peut faire entendre raison au cœur mauvais. 

"Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre."


Miséricorde


Le fait même d'avoir su démontrer ses doctrines supérieures aux leurs excita l'envie, la malice, la haine et l'esprit de meurtre des pharisiens. Ils prouvèrent qu'ils étaient dénués entièrement des qualités de miséricorde et de charité que Dieu recherche spécialement dans ses enfants et sans lesquelles personne n'a droit à ce titre. 

Le sacrifice est bien, mais la miséricorde indique plus particulièrement la bonne disposition du cœur. Voilà une leçon à apprendre pour tout chrétien.

Jésus accomplit aussi tant de ses miracles le jour du sabbat afin qu'ils servent de types - pour servir d'images prophétiques — au fait si important que le jour antitypique, le grand jour du sabbat, sera "le septième millénaire", le Millénium, où Jésus, le Soleil de Justice, se lève en nous, rayonnant de puissance et de splendeur pour la guérison de quiconque veut être guéri. - (Mal. 4:2)







La paix soit avec vous, soyez bénis



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W.K.P

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